Situation de travail apprenante

Les conditions nécessaires à l’apprentissage :

  1. Un délais de réalisation réaliste
  2. Une situation sans danger
  3. Des conditions matérielles réunies

Pour être apprenante, une situation de travail doit :

  1. Etre composée de tâches non-répétitives
  2. Etre composée de tâches riches
  3. Permettre le droit à l’erreur : l’erreur ne doit pas entraîner une perte de matériau trop onéreux, mettre en danger l’apprenant ou représenter un enjeu trop important pour l’entreprise

 

26.10.2020 - CAFOC (21)

La pédagogie de l’alternance

Différentes phases à prendre en compte :

  1. En formation : Théorie + simulation : Le centre de formation délivre des connaissances et peut aller jusqu’à la mise en pratique dans des situations fictives.
  2. En entreprise : Pratique en situation réelle : L’entreprise permet de confronter la théorie vue en centre de formation avec la réalité du terrain.
  3.  En entreprise : Analyse avec le tuteur : Ces phases d’échanges avec son tuteur permettent au tutoré d’évaluer sa progression et de remédier aux éventuels manques.
  4.  En formation : Prise de recul et confirmation des savoirs, permettent de différencier ce qui est spécifique à l’entreprise et ce qui est généralisable au métier.

Ces différentes phases sont complémentaires et permettent au tutoré de développer les compétences qu’il doit acquérir.
Bien sûr, c’est un schéma « idéal », il arrive que les contraintes de l’entreprise ne permettent pas de commencer par une phase théorique.

 

26.10.2020 - CAFOC (21)

L’AFEST

QU’EST-CE QUE L’AFEST ?

D’un point de vue juridique

D’un point de vue juridique, l’AFEST est reconnue comme une modalité possible d’un parcours de formation à l’article L.6313-2 du Code du travail. Un décret précise les conditions précises pour qualifier une AFEST.

D’un point de vue pédagogique

D’un point de vue pédagogique, l’AFEST, est une modalité de formation à part entière. L’AFEST est avant tout une formation qui prend appui sur les situations de travail et qui est préparée, organisée en amont. Il y a une alternance entre des situations de travail et des temps réflexifs, le tout encadré par un formateur dédié (interne ou externe). Ce formateur choisit les situations pertinentes pour l’apprentissage et est présent pour échanger sur l’action de l’apprenant à travers la phase réflexive. Cette modalité de formation peut exister seule, ou bien entrer dans une logique de parcours.

 

26.10.2020 - ARACT BFC / CAFOC (21)

Consigne

 

En formation, une consigne est l’énoncé qui détermine une tâche. Une consigne précise:

  • soit la réalisation observable attendue, sa forme et les conditions d’exécution de la tâche,
  • soit la zone de prise de conscience des connaissances qui seront construites ou des activités métacognitives à engager.

 

Source : Guide compétences clés, https://guidecompetencescles.scola.ac-paris.fr

Situation de formation

La situation de formation est un système dynamique qui relie, dans un lieu et une durée déterminés, un ou des apprenant(s), un ou des formateur(s), des domaines de savoirs liés ou non à des domaines de compétences et des environnements. Elle vise la réalisation d’un ou plusieurs apprentissage(s) concourant à l’évolution des personnes.

Il revient au formateur de faire exister, d’organiser et de garantir les mises en relation des différents éléments constitutifs de ce système.


Compléments de définition

  • Situation : selon le Petit Robert, c’est « l’ensemble des relations (…) qui, à un moment donné, unissent un sujet ou un groupe au milieu et aux circonstances dans lesquels il doit vivre et agir ».

Le choix du terme situation traduit donc la nécessité pour le formateur de prendre en compte l’ensemble du système relationnel qui s’instaure entre les différents éléments constitutifs de ladite situation.

  • Environnement : nous entendons par environnement l’ensemble des conditions naturelles, fabriquées et/ou culturelles susceptibles d’agir sur et avec les organismes et phénomènes vivants ou non vivants, et les activités humaines. Cet environnement est nécessairement complexe.

Dans la conception de la situation de formation que nous proposons, les environnements avec lesquels les apprenants et les formateurs sont amenés à agir sont pensés sur au moins 2 plans :

  • Proximal : les choix d’agencements spatiaux, temporels et organisationnels sont réalisés par le formateur en vue d’apprentissages déterminés. Nous pouvons également nommer cela « forme pédagogique ». Les choix opérés relèvent de la responsabilité du formateur. Ils influencent les conduites d’apprentissage des apprenants.
  • Distal (de « distance ») : à distance de la situation de formation, les données environnementales (sociales, politiques, culturelles, institutionnelles, écologiques, économiques, géographiques…), influent sur le processus d’apprentissage.

Conséquences pédagogiques

Au final, la situation de formation ambitionne de :

  1. Penser, débattre et agir avec les environnements, non pas des environnements neutralisés et appauvris mais des environnements actants et affordants, susceptibles de produire des événements et des problèmes.
  2. Ne pas empêcher, du fait des formes adoptées, la construction des savoirs et compétences, ni leur utilisation actuelle ou future, ni leur devenir. C’est-à-dire laisser ouvert le champ des possibles.
  3. Assurer la cohérence entre intentions et formes pédagogiques proposées.

Dans ces conditions, animer une situation de formation ne peut pas se réduire à suivre une procédure :

  • Il s’agit de favoriser la construction de sens par les apprenants et de développer des compétences susceptibles d’être mobilisées et/ou actualisées dans des situations à venir, dans des environnements projetés. La situation de formation est donc à concevoir en lien avec des situations réelles.
  • Une situation de formation ne peut pas être limitée à sa valeur éducative, pédagogique ou didactique. C’est pourquoi concevoir ou animer une telle situation suppose une réflexion préalable à plusieurs niveaux :
    • Les enjeux (ce vers quoi on veut aller)
    • Les éléments mis en jeu (savoirs, environnements, activités et… acteurs)
    • Les formes pédagogiques, à créer ou existantes (adaptées pour une utilisation à bon escient)
  • La situation de formation est à la fois anticipée et non totalement prédictible. Il peut en émerger des événements issus des interactions entre les différents éléments de la situation.

 

Source : Guide compétences clés, https://guidecompetencescles.scola.ac-paris.fr

Compétences clés

Les compétences clés sont définies par la commission européenne comme « celles nécessaires à tout individu pour l’épanouissement et le développement personnels, la citoyenneté active, l’intégration sociale et l’emploi. »

Source : les Compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie – Un cadre de référence européen, annexe de la recommandation du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 (JO de l’Union européenne L394 du 30 décembre 2006)

Paradoxe sémantique

D’une part, une compétence est située, contextualisée. D’autre part, dans le contexte de la formation, clé signifie « qui ouvre vers », « transversale à de nombreuses situations », « générales ». Une sorte de paradoxe apparaît donc dans l’association des deux mots. Le groupe de rédaction a choisi de privilégier le sens de « clé » pour rester en cohérence avec les buts annoncés par le cadre de référence européen des compétences clés.
Une compétence clé possède alors deux dimensions : permettre d’agir dans une situation précise et être réinvestie dans des situations différentes voire inédites. En cela, nous pouvons dire qu’une compétence clé tend vers une capacité.

D’autres dénominations

Dans d’autres contextes que celui de l’Union européenne, des appellations différentes sont utilisées.

Au Canada, on parle de compétences essentielles.
Elles sont définies comme les compétences nécessaires pour vivre, apprendre et travailler. Elles sont mises en application dans presque toutes les professions et dans la vie quotidienne, sous diverses formes et à différents niveaux de complexité. Elles constituent une base à partir de laquelle une personne acquiert d’autres compétences et apprend à évoluer au travail et à s’adapter aux changements.

En Belgique, il est question de compétences transversales.
Ces compétences ne sont pas attachées à une activité ou à un poste particulier. Elles ne sont ni spécifiques, ni techniques mais générales et ceux qui les possèdent peuvent les utiliser dans plusieurs fonctions ou contextes.
Source : Dictionnaire de la formation et du développement personnel ESF

On trouve également :

  • compétences génériques : elles appartiennent à des catégories (genres) et présentent des caractéristiques communes
  • compétences fondamentales : basiques, qui servent de fondement
  • compétences indépendantes des matières disciplinaires

Chez les anglo-saxons, elles sont nommées key skills en Angleterre, core skills en Écosse et basic skills aux États-Unis.

Ces différentes appellations et définitions véhiculent deux idées communes :

  • Ce type de compétences constituent les fondations indispensables à partir desquelles peuvent être développées d’autres compétences plus spécifiques, éventuellement jusqu’à des niveaux d’expertise.
  • Elles ouvrent sur une dynamique d’adaptation, de construction, de changement.

Cohabitation lexicale

Plusieurs notions cohabitent actuellement dans le milieu de la formation : savoirs de base, compétences de base, compétences clés.
Leur utilisation est chronologiquement liée à l’émergence du mot compétence.

Historiquement, les savoirs de base, communément désignés par la trilogie « lire, écrire, compter ou calculer », constituent les savoir faire procéduraux minimaux qu’il fallait maîtriser à l’issue du cursus scolaire obligatoire au milieu du XXe siècle.

À l’aube du XXIe siècle, ces seuls savoirs de base s’avèrent insuffisants pour s’adapter aux évolutions de la société.
Les compétences de base, parfois assimilées au terme « littératie » utilisé dans les pays anglo-saxons, correspondent aux compétences nécessaires pour la vie courante (socle fonctionnel : compétences linguistiques, mathématiques et cognitives) et à celles permettant l’accès à l’autonomie dans la société de la connaissance.
Elles correspondent au bagage actuel de fin de scolarité obligatoire.

Pour faire face aux besoins de compétitivité, les compétences clés vont au-delà du noyau dur, ou traditionnel, représenté par les savoirs ou compétences de base. Elles intègrent des compétences permettant l’adaptabilité constante, le traitement de flux d’informations diverses, le travail en équipe, la résolution de problèmes inédits…

Les changements lexicaux vont de pair avec l’évolution qui concerne :

  • les buts poursuivis : à « réaliser de manière autonome les activités de la vie courante » s’ajoute la notion d’autonomie pour arriver au double but d’épanouissement/développement personnel et d’intégration sociale et professionnelle
  • les publics visés : des adultes peu qualifiés, on passe aux jeunes et adultes en situation d’illettrisme puis à l’ensemble des citoyens de l’Union européenne
  • les champs de savoirs : les savoirs ou compétences construits autour des champs « communication » et « logicomathématiques » en langue française s’enrichissent de dimensions prenant en compte la personne dans sa globalité et ses différents environnements.

 

Source : Guide compétences clés, https://guidecompetencescles.scola.ac-paris.fr

Compétence

Hypothèse théorique permettant de rendre compte des processus par lesquels une personne mobilise, sélectionne et combine de façon opportune et créative des éléments de l’environnement et des ressources internes pour agir en situation avec efficacité.


Il existe plus de 100 définitions de la compétence. Chacune d’elles dépend du point de vue de son auteur, du champ disciplinaire et conceptuel où il exerce sa réflexion… voire de son intérêt économique.

La définition ci-dessus oriente nécessairement la pratique pédagogique.

Une construction en situation

Définir la compétence comme une hypothèse théorique nous permet d’indiquer qu’elle n’est pas un objet directement observable. Il s’agit d’une représentation mentale, inférée à partir du résultat constaté de l’activité d’une personne : on suppose l’existence d’une combinaison opérationnelle de ressources propres à la personne et à la situation, que l’on appelle compétence et qui a généré ce résultat.

Ainsi, la compétence n’est ni une qualité, ni une ressource a priori de la personne. C’est une construction en situation.

Une construction dynamique

Rapporter la compétence aux processus par lesquels une personne mobilise, sélectionne et combine de façon opportune et créative divers éléments et ressources permet d’en faire valoir l’aspect dynamique. Cette dynamique peut être alternativement déterminée ou non par un but. Elle est transversale, car faisant appel en permanence à des ressources variées, appartenant à un ensemble non limité. Elle est opportune et créative car réorientée en permanence en fonction des résultats transitoires obtenus. Le résultat final n’est donc pas prédictible.

C’est pourquoi l’exercice de la compétence ne peut jamais se réduire à l’exécution stricte d’une procédure.

Une construction interactive

En liant la compétence à des éléments de l’environnement et à des ressources internes, nous soulignons que l’exercice de la compétence n’incombe pas uniquement à la personne mais résulte d’un couplage actif entre elle et l’environnement. La personne est ici considérée dans sa globalité, avec ses ressources propres des domaines cognitif, émotionnel, corporel et motivationnel … qui interfèrent sans cesse entre eux et avec l’environnement, lui-même acteur.

Une construction observable

Prendre en compte la notion d’efficacité introduite dans la définition impose également réflexion. En effet :

  • l’efficacité est susceptible d’être constatée par soi-même ou par les autres ;
  • elle pose la question des effets et de la façon de les apprécier en ayant recours ou non à des critères ;
  • elle pose la question des attendus (par qui ? par quoi ?) eux-mêmes à définir ;
  • elle pose la question du statut accordé aux effets émergents (non prévus), en renvoyant, par exemple, aux notions d’innovation, de découverte ou d’invention… parfois sans rapport avec les buts initiaux poursuivis.

En conséquence de tout cela, servir l’intention de développer des compétences pour agir en situation avec efficacité suppose à la fois de penser les situations de formation dans lesquelles elles pourront s’exercer et d’envisager le lien avec d’autres situations, au-delà de la formation.

En guise de résumé (forcément réducteur), nous proposons une scénarisation de mise en jeu des éléments contributifs de la compétence :

Ce que fait la personne quand elle « performe »

Les sollicitations externes à la personne lui font mobiliser des ressources internes relevant des dimensions corporelle, émotionnelle, motivationnelle ou cognitive.

De la combinaison de ces ressources émerge une représentation de la situation et de la performance visée.

Toujours en lien avec la combinaison des ressources internes, la représentation génère une stratégie (planification des actions). La lecture dynamique de l’environnement fait également apparaître des opportunités dont la prise en compte nourrit l’action. Le résultat final est matérialisé par la performance, résultat observable (et parfois mesurable), d’où la compétence peut être inférée.

Représentation, stratégie, action et performance sont des productions évolutives du fait des interactions constantes entre la personne et l’environnement. Celles-ci entraînent une re-combinaison et une transformation permanentes des ressources de la personne, une modification de l’environnement en vue d’une performance…

Source : Guide compétences clés, https://guidecompetencescles.scola.ac-paris.fr

Compétences de base

Parfois assimilées au terme « littéracie » utilisé dans les pays anglo-saxons, elles sont composées des compétences nécessaires pour la vie courante (socle fonctionnel : compétences linguistiques, mathématiques et cognitives) et de celles permettant l’accès à l’autonomie dans la société de la connaissance.
Elles correspondent au bagage actuel de fin de scolarité obligatoire.

Source : Guide compétences clés, https://guidecompetencescles.scola.ac-paris.fr

Connaissances

 

Les connaissances sont les produits de la connaissance qui, elle est un processus psychique.

Ressources internes de la personne, ce qu’elle sait et peut mobiliser en situation. Elles sont à distinguer de savoir (externe à la personne, communicable et reconnu par un collectif institué).

De nombreuses théories sur l’origine des connaissances ont été élaborées. Elles peuvent être classées en trois grandes catégories :

  • L’IDÉALISME : les connaissances nous viennent d’idées innées dont nous sommes porteurs. Cette conception est celle de Platon, Saint Augustin, Descartes, des idéalistes allemands et de la Gestalt.
  • L’EMPIRISME : les connaissances nous viennent du monde, de notre environnement par l’expérience. Cette conception trouve son origine chez Aristote, se retrouve dans la scholastique, chez Thomas d’Aquin, les empiristes anglo-saxons et dans le behaviorisme.
  • LE CONSTRUCTIVISME est une conception des mathématiques défendue par Brouwer, reprise par Piaget dans le cadre de l’épistémologie génétique. Pour ce dernier, par ses actions sur le monde, le sujet construit ses structures cognitives en reconstruisant mentalement les objets à partir des stimuli venant de son environnement. Il s’instaure une dialectique sujet/objet provoquant une double structuration : celle du sujet et celle de l’objet.

Source : Guide compétences clés, https://guidecompetencescles.scola.ac-paris.fr

Educabilité cognitive

Pour la définir, deux termes sont à situer :

  • par éducabilité il est indiqué une capacité de l’être vivant à bénéficier d’une activité d’éducation (on trouve trace de cette définition dans l’ouvrage de G Sand, « Histoire de ma vie ») ; on en trouve trace également chez A Binet.
  • par cognitive, est désignée l’activité de connaissance.

Parlant d’éducabilité cognitive de l’être humain, il est donc mentionné la propriété de la cognition, ou activité de connaissance, à être éduquée.

Selon les auteurs, cette capacité d’éducabilité cognitive prend des significations différentes selon les conceptions de l’homme et de son développement auxquels les auteurs se réfèrent. Pour les auteurs du guide,

  1. L’éducabilité cognitive est corollaire de la propriété de modifiabilité cognitive (R Feuerstein).
  2. Les formes et les outils dans et avec lesquels « le penser » pense ne sont pas préfigurés dans le programme génétique de la personne : ils prennent forme ; ils deviennent…ils se « construisent ».
  3. Si l’action est une condition nécessaire, elle ne peut être considérée comme une condition suffisante de la mise en place des « formes » dans lesquelles « le penser » se développe.
  4. Ce qui est mis en avant est le caractère social du développement : le développement de l’enfant n’est pas celui d’un être isolé ; il se réalise au contact des autres, d’une culture.
  5. L’accès aux outils est pour une part rendu possible grâce à l’intervention de médiateurs humains qui organisent la mise en relation du petit d’homme avec les situations, les signes, les significations de sa culture d’appartenance.

Source : Guide compétences clés, https://guidecompetencescles.scola.ac-paris.fr

Enrôlement

Ce terme a, en général, une connotation péjorative. Ici il ne s’agit pas de l’enrôlement dans une quelconque secte mais d’un enrôlement aux exigences de la tâche proposée.
Cet enrôlement vise à éveiller l’intérêt des apprenants pour la tâche, à les faire adhérer aux exigences de la tâche, à leur donner l’envie de l’effectuer.
A cette fin, le médiateur signifie clairement son intention avec un vocabulaire compréhensible par les apprenants. (Il n’hésite pas à faire reformuler ses propos par plusieurs apprenants pour en vérifier la compréhension). Il fait en sorte que la présentation de son intention soit perçue comme une réponse à des besoins des apprenants et par là prennent sens pour eux. Il montre que ce qui va être construit ici et maintenant est transposable et pourra leur être utile ailleurs, le soir même et plus tard.

Source : Guide compétences clés, https://guidecompetencescles.scola.ac-paris.fr